Oct. 1980 - Lettres aux Amis et Bienfaiteurs N° 19
Cette dix-neuvième lettre semestrielle coïncide avec le dixième anniversaire de l’approbation officielle donnée à notre Fraternité par S.E. Mgr Charrière, Evêque de Fribourg, le 1er novembre 1970.
Lisez ici les plus récentes lettres du Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X aux fidèles.
Cette dix-neuvième lettre semestrielle coïncide avec le dixième anniversaire de l’approbation officielle donnée à notre Fraternité par S.E. Mgr Charrière, Evêque de Fribourg, le 1er novembre 1970.
Ce qui importe dans l’Eglise, aujourd’hui comme hier et comme demain, c’est de vivre de la foi pour vivre de la grâce et ainsi se préparer à la vie éternelle.
Gardons confiance en Dieu, en Jésus et Marie qui obtiendront que les Autorités de l’Eglise restaurent les autels. En attendant ce jour, prions et multiplions les autels et les prêtres pour la célébration de la Sainte Messe où s’offre la Sainte Victime, fournaise ardente de charité, pour la rédemption de nos péchés.
Afin de répondre à votre attente au sujet des relations de la Fraternité avec Rome, je pense bien faire en vous communicant ci-dessous la lettre que j’ai adressée au Pape en la vigile de Noël.
Depuis notre dernière lettre des événements notables se sont produits dans l’Eglise : la mort de Paul VI et l’élection de Jean Paul 1er. Certes, ces événements sont loin de nous laisser indifférents, tant notre désir de voir l’Eglise libérée des modernistes et progressistes qui l’occupent, est grand. Depuis bientôt 20 ans nous prions Dieu de donner à son Eglise de vrais apôtres animés de la foi catholique qui lui a procuré ses Martyrs, ses Confesseurs, ses Docteurs, ses Vierges et tous les Saints et Saintes qui illustrent son histoire et prouvent la fécondité de sa doctrine, de son Sacrifice, de ses Sacrements.
La Providence permet cette douloureuse crise de l’Eglise pour notre sanctification et pour donner plus d’éclat à l’or pur de sa doctrine et de ses moyens de Rédemption. Cette passion de l’Eglise est un grand mystère, car elle atteint surtout sa Hiérarchie, ses clercs, qui semblent ne plus savoir ce qu’ils sont et ce pourquoi ils ont été institués.
Nous continuons et avec la bénédiction de Dieu nous continuerons parce que la Tradition ne peut pas ne pas continuer à transmettre la Révélation jusqu’à la fin des temps. Dieu s’est révélé à nous en Notre Seigneur Jésus-Christ. Cette Révélation est ce qu’elle est et sera toujours ce qu’elle a été. Nous devons la recevoir comme elle nous a été donnée.
Depuis la parution de la dernière lettre au temps de Pâques, que d’événements ont encore marqué l’histoire de notre Œuvre désormais devenue un centre d’intérêt universel : preuve de plus, s’il en était besoin, que les hommes de notre temps se passionnent encore pour les problèmes religieux et que ces problèmes ont encore dans notre société un impact beaucoup plus important qu’on le croit généralement.
Au milieu des contradictions et des épreuves, notre œuvre continue, dans la paix et la confiance en Dieu, appuyée sur la foi inébranlable de toujours.