Dans une conférence du 20 janvier 2015, le cardinal Maradiaga considère que la miséricorde doit insuffler un nouvel esprit aux réformes introduites par le concile Vatican II, pour ouvrir l’Eglise au monde d’aujourd’hui. Ainsi instrumentalisée, la miséricorde est coupée du repentir des fautes ; elle ne semble plus qu’un regard complaisant sur le pécheur et son péché.
En vue de la prochaine Année sainte, il faut opérer un discernement sérieux entre cette miséricorde tronquée et la miséricorde entière qui invite pleinement à la conversion, au rejet du péché. Nos prières et nos pénitences, au cours de cette année, doivent être une réponse à la demande du Cœur douloureux et immaculé de Marie à Fatima, dont nous célébrerons le centenaire des apparitions en 2017.