À propos du séminaire d’Ecône
Le séminaire international Saint-Pie X d’Ecône est un séminaire francophone de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Il est situé en Suisse, dans le canton du Valais. Il a été fondé par Mgr Marcel Lefebvre en 1970. Il forme les séminaristes de la 2ème à la 6ème année et s’achève par l’ordination sacerdotale. La première année de formation, appelée année de spiritualité, est suivie au séminaire Saint-Curé d’Ars de Flavigny, en Bourgogne.
Comment entrer à Ecône ?
Il est impossible d’entrer au séminaire Saint-Pie X d’Ecône directement. Si un jeune homme se croit appelé par Dieu au sacerdoce, il devra d’abord suivre une année de spiritualité au séminaire de Flavigny. Ce n’est qu’une fois cette première année de séminaire effectuée qu’il poursuivra sa formation sacerdotale à Ecône.
Formation sacerdotale
La fin propre de la FSSPX est le sacerdoce et tout ce qui s’y rapporte. Par conséquent la formation des prêtres est la première et la plus importante des tâches qu’accomplit la Fraternité. Elle tend à former de vrais prêtres dans la fidélité la plus parfaite à la Tradition de l’Eglise catholique romaine sous tous ses aspects : la doctrine, la liturgie, les retraites, la vie spirituelle, la vie de prière quotidienne, etc.
La formation sacerdotale a pour but de transformer le séminariste en un autre Christ. La vie de prière, les études, les travaux et les récréations au séminaire se complètent mutuellement pour permettre au séminariste de s’identifier avec le Christ lui-même.
Se rapprocher de Notre Seigneur Jésus-Christ
« Les séminaristes sont au séminaire pour préparer leur vie éternelle et celle de ceux vers lesquels ils seront envoyés. Cette vie éternelle consiste à connaître Dieu et celui qu’il a envoyé, Notre Seigneur Jésus-Christ (Jn 17, 23).
« Voilà pourquoi Notre Seigneur Jésus-Christ est l’objet de toutes leurs études, l’objet de tous leurs efforts au séminaire.
« Pendant leurs années de séminaire, les séminaristes ont la grâce insigne de vivre sous le même toit que Notre Seigneur Jésus-Christ. Ils peuvent par conséquent l’approcher comme le faisaient Marie et Joseph, dans le silence, dans le recueillement, dans l’esprit de prière qui doit régner au séminaire.
« Dans leurs oraisons, dans les chants liturgiques, dans toutes les cérémonies, ils apprennent à le connaître et à l’aimer toujours un peu plus. Ils l’approchent aussi particulièrement par les sacrements qu’ils reçoivent, sacrement de pénitence et sacrement de l’eucharistie.
« S’ils approchent de Notre Seigneur Jésus-Christ, c’est afin de le porter au monde. Ils sont appelés à être missionnaires par nature, par essence, parce que le prêtre porte celui qui est la lumière de nos intelligences, la chaleur de nos cœurs et le moteur de nos volontés.
« Cependant, ils ont non seulement à acquérir la science et une foi profonde en Notre Seigneur Jésus-Christ, seul salut du monde (d’après Lc 2, 30-31), comme l’a proclamé le vieillard Siméon, mais ils ont également besoin de réchauffer leurs cœurs par la charité de Notre Seigneur Jésus-Christ.
« Cette charité s’acquiert par des efforts constants et par une prière assidue adressée à Notre-Seigneur. Nous ne pouvons pas espérer recevoir toutes les grâces qui nous transforment dans la charité de Notre-Seigneur sans prier, sans faire oraison, sans les demander à Notre Seigneur Jésus-Christ. »
Monseigneur Marcel Lefebvre, La Sainteté Sacerdotale (Partie I, chapitre 1).